Breitling a fort à faire en Asie et spécifiquement en Chine où elle reste largement méconnue… La Chine n’ayant jamais été un des points forts la marque. Réversibilité des mérites, celui devrait lui permettre de bons potentiels de développements dans les semaines à venir.
 
Dans cet esprit, elle vient de célébrer l’ouverture de sa première boutique phare en Asie à WF Central, Beijing. Naturellement, Georges Kern était là, accompagné de Jacques Bothelin, capitaine de la Breitling Jet Team, ainsi que de l’acteur chinois Lei Jiayin et l’actrice et chanteuse chinoise Han Xue.
 
« Lancer notre nouveau style de boutique dans cette ville souligne l’importance que revêtent les marchés asiatiques, et particulièrement le marché chinois, pour notre marque. Nous sommes ravis que nos amis chinois découvrent nos produits et notre héritage dans cet environnement Breitling urbain » a indiqué le PDG pour l’occasion.

La minuterie intérieure est jaune ; quant aux deux compteurs, l’un se pare de rouge pour une meilleure lisibilité de la fonction chronographe. Rappelons que cette complication, inventée pour mesurer les temps courts, est la fonction « reine » en sport automobile.
 
On retrouve également sur la lunette une échelle tachymétrique base 400 (aluminium anodisé), permettant instantanément le calcul de la vitesse d’une voiture sur une distance donnée. Enfin, les chiffres reprennent la typographie de Renault Sport Formula One Team. Le tout est protégé par un verre saphir ultra-bombé.

Les liens entre l’automobile et l’horlogerie sont historiques et remontent au début du 20ème siècle. D’ailleurs, les grandes marques horlogères ne cessent d’évoquer et de rendre hommage à cette « union sacrée » avec la commercialisation de garde-temps associant ces deux univers. Avec parfois, il faut bien l’avouer, plus ou moins de talent, de réussite et de légitimité… Mais bon…
 
Ce n’est clairement pas le cas de Reservoir qui depuis son lancement a toujours revendiqué des montres dont les cadrans et les mécaniques horlogères rendaient hommage aux compteurs. De voitures, mais pas uniquement (sous-marin, avion, etc.). Mais en tout cas, son positionnement est cohérent depuis le début et ses montres rencontrent d’ailleurs un fort succès avec de très nombreuses implantations chez les détaillants hexagonaux.

En 1905, le fondateur de Breitling, Léon Breitling, déposait une demande de brevet suisse pour le premier chronographe spécialement conçu pour mesurer la vitesse des voitures de course. Il est intéressant de noter que la même année, c’est une montre Breitling qui permit à la police suisse d’émettre les toutes premières contraventions pour excès de vitesse du pays…
 
A l’époque, les automobilistes qui ont choisi de faire la course sur les autoroutes plutôt que sur les circuits n’ont probablement pas apprécié à leur juste valeur les performances sans faille de la marque en matière de chronométrage !
 
Le lien avec les pilotes de course, créé au début du 20ème siècle, s’est ensuite perpétué et les légendes de la Formule 1 Graham Hill et Jim Clark ont arboré les célèbres Navitimer de Breitling dans les années 1960. Plus tard, Breitling s’est distinguée avec des montres pour aviateurs, scientifiques, sportifs et plongeurs, mais les chronographes sportifs Breitling sont restés les plus prisés pour une utilisation sur les tableaux de bord d’automobiles.
 
Cette année, le Concours d’Elégance Suisse offrait aux propriétaires de certaines des voitures classiques et anciennes les plus remarquables au monde la possibilité de présenter leurs fleurons immaculés, avec quelque 70 autres véhicules magnifiquement conservés répartis dans quatre classes dédiées, au Château de Coppet, près du lac Léman.