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Reservoir Tiefenmesser : yellow submarine !

Le sous-marin est une inspiration qui reste rare dans le monde de la montre de luxe. A part bien évidemment, le fameux modèle de chez Sinn, le U1, dont le boitier est fabriqué dans l’acier ultrarésistant d’un submersible allemand !
 
Désormais, il faudra également compter avec la jeune marque française qui a le vent en poupe, Reservoir. En effet, contrairement à ce que d’aucuns pensent, cet horloger ne puise pas son inspiration uniquement dans l’univers de l’automobile, mais beaucoup plus largement dans celui des instruments de mesure issus de voitures certes, mais également des avions ou des sous-marins.
 
C’est le cas de cette Tiefenmesser qui vous propose d’explorer les grands fonds malgré un boitier étanche à 50 mètres seulement. De fait, ce garde-temps n’est pas fait pour la plongée mais son design évoque l’ambiance d’un sous-marin, son univers métallique, son habitacle confiné, ses bruits sourds et inquiétants et surtout, ses instruments de mesure de pression et de profondeur.

Auteur d'origine: Jean-philippe Tarot

SIHH 2020 : sans Richard Mille ni Audemars Piguet

Décidément, les salons horlogers sont mis à rude épreuve ces temps-ci. Après le départ du Swatch Group de Baselworld à compter de cette année, suivi de Raymond Weil (et d’autres qui ne l’ont pas encore annoncé officiellement), c’est au tour du SIHH de Genève de connaitre deux défections majeures à partir de 2020.
 
En effet, hier, coup sur coup, Richard Mille et Audemars Piguet ont annoncé leur départ du SIHH. Deux marques parmi les plus séduisantes et parmi celles qui se portent le mieux sur le marché (un hasard ?) et qui n’ont de fait, peut-être pas vraiment besoin de présenter leurs produits dans un salon horloger…  
 
Comme le souligne d’ailleurs François-Henry Bennahmias dans le quotidien suisse Le Temps « plusieurs raisons sont avancées pour expliquer ce choix. « En premier lieu, les salons s’adressent surtout aux professionnels. Nous, nous voulons aujourd’hui nous concentrer à 100% sur le client final ».
 
Et d’ajouter : « le format des salons ne nous correspond plus ; je n’ai pas de reproches à leur faire (ndlr : aux organisateurs du SIHH) ; je veux juste suivre ma propre voie... ». Précisons tout de même qu’AP continuera à faire partie de la Fondation de la Haute Horlogerie.
 
De son côté, Richard Mille s’est simplement fendu d’un communiqué indiquant qu’au cours des années, la marque avait « renforcé et modifié notablement sa distribution internationale par le biais d’ouvertures de boutiques mono-marques, en réduisant drastiquement le nombre de détaillants généralistes, afin de répondre qualitativement à une demande sans cesse croissante ».
 
Et d’ajouter : « par ailleurs, l’univers des grands salons s’avère ne plus correspondre à la stratégie de distribution ultra sélective de la marque ». Le fait est que depuis quelques éditions, RM ne présentait qu’un seul nouveau modèle à chaque salon et que la plupart de ses modèles en édition limitée sont vendus, voire même pré-vendus dans son propre réseau de distribution… Bref, le SIHH ne devait plus lui servir à grand-chose…
 
Reste à savoir qui va prendre la place de ces deux géants… Des marques du Swatch Group ? Bien évidemment inenvisageable d'autant que le premier groupe horloger mondial envisagerait son propre salon à Zurich après le SIHH selon certaines rumeurs… Des marques du groupe LVMH ? Chanel et Bell & Ross ? D’autres indépendants de l’horlogerie qui s’apprêtent à quitter Bâle ? On devrait avoir la réponse dans les jours qui viennent.  
 
« Le SIHH prend acte du départ d’Audemars Piguet et de Richard Mille à partir de 2020, décision motivée par un repositionnement stratégique de leur distribution » indique un communiqué des organisateurs dans la foulée de ces deux défections.
 
Salon International de la Haute Horlogerie
Palexpo - Genève
Suisse
14 – 17 janvier 2019

Auteur d'origine: Jean-philippe Tarot

Sur mesure : les 7 unités du monde, une exposition passionnante à découvrir en famille

Cette belle exposition va explorer le thème de la mesure sous toutes ses coutures ! Construite en partenariat avec le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), elle fait écho à un événement majeur de l’automne 2018 : la redéfinition de quatre des sept unités de base du Système international d’unités (SI), le kilogramme, l’ampère, le kelvin et la mole.
 
Ces nouvelles définitions poursuivent l’ambition d’universalité et de dématérialisation au cœur de la création du Système international d’unités, mais aussi de dissémination à l’international.
 
Destinée à un large public, l’exposition révèle aux visiteurs l’omniprésence de la mesure dans notre quotidien et son rôle d’aide à la décision : le temps qui passe, la vitesse de notre voiture, notre poids, le « la » en musique, les gigaoctets de nos ordinateurs… Ce n’est pas compliqué, sans la mesure, l’humain n’aurait tout simplement pas de repère !
 
La mesure fait partie intégrante de notre société, tellement évidente et inévitable qu’elle se fait oublier. La mesure est néanmoins essentielle et indispensable à l’humanité pour échanger et innover en toute confiance.
 
Par exemple, la mesure du temps de travail fait partie, depuis le XIXe siècle, des éléments indispensables à la gestion des entreprises. Sur un ancêtre des pointeuses modernes, installée au début du XXe siècle dans une imprimerie parisienne, les employés, au nombre maximal de 150, enregistraient leurs heures d’entrée et de sortie en « pointant » l’index sur le numéro qui leur était attribué. Une bande de papier permettait, chaque semaine, de connaître les horaires de travail des employés. Chaque retard y était inscrit en rouge.
 
L’exposition accueille les visiteurs dans une mise en scène d’un intérieur d’habitation avec une profusion d’objets actuels puis les invite à une découverte de la mesure déclinée autour de cinq grands thèmes : la mesure de l’homme, l’acte de la mesure, unités et étalons, de l’étalon à l’étal, les usages de la mesure.
 
Unités et étalons
Le Système international d’unités (SI) repose sur 7 unités de base et un grand nombre d’unités dérivées. L’année 2018 est marquée par la redéfinition de 4 d’entre elles et voit disparaître le dernier étalon matériel : le kilogramme.
 
Un échantillon de 90 mesures en provenance d’Europe, d’Asie, et d’Amérique, révèle l’incroyable diversité qui existait avant la ratification du traité de la Convention du mètre. Tel le « la » qui permet à chaque musicien de l’orchestre d’accorder son instrument, le SI gère au niveau planétaire, l’ensemble des unités de mesure indispensables à tous les échanges.
 
Au cœur de l’exposition, les visiteurs découvrent les 7 unités de base, symbolisées chacune par un objet : le kilogramme, le kelvin, la mole, l’ampère, la seconde, le mètre et la candela. Cet espace explique en détail pourquoi et comment sont définies chacune de ces unités fondamentales qui permettent de quantifier le monde.
 
Un cabinet de curiosités métrologiques réunit une série d’objets étonnants, d’instruments de mesure non conformes au SI, d’unités disparues... Certaines subsistent au temps comme les « chevaux » pour la puissance des automobiles ou encore les « pieds » pour l’altitude des avions.
 
Un parcours dans la collection permanente complète l’exposition temporaire en mettant un coup de projecteur sur une sélection d’objets emblématiques dans l’histoire de la mesure.

Auteur d'origine: Jean-philippe Tarot

Petes Stas revient sur les trente ans de Frédérique Constant (interview)

MdL : A l’origine, pourquoi avoir choisi ce créneau de prix ?
Peter Stas : cela correspond à une insatisfaction que nous avions éprouvé avec ma femme en cherchant une montre dans les années 90. On trouvait de belles montres, mais trop chères (aux environs de 10.000 chfr) pour nous ou alors des montres abordables, mais très laides.
 
Voilà pourquoi nous avons décidé de produire nous-mêmes ce que nous désirions. Une montre classique et élégante que nous avons équipé à l’époque d’un mouvement ETA à quartz et plus tard d’un Sellita, qui était destinée à des clients entre 30 et 40 ans qui n’avait pas un budget de 10.000 chfr.
 
MdL : Quelle est votre production actuelle et comment est-elle repartie et quels sont vos objectifs ?
P.S. : Pour l’instant nous produisons environ 160.000 pièces par an. Mais la deuxième manufacture de 3.000 m2 que nous construisons à Plan-les-Ouates (ndlr : près de Genève) va doubler notre surface de production et nous permettre d’atteindre les 250.000 à 300.000 pièces d’ici les 5 à 10 prochaines années. Notre production est répartie à 30% en Asie, 35% en Europe, 15% aux Etats Unis et 10% pour le Moyen Orient. La Russie absorbant le reliquat.
 
MdL : Où en est votre expérience en matière de montres connectées ?
P.S : elles représentent 10% du chiffre d’affaires de Frédérique Constant et 25% de celui d’Alpina. Cela confirme ce que nous avions prévu en 2015. Elles vont prendre le pas sur les smart-watch et surtout sur les montres à quartz qui sont en chute libre. En 2015, les exportations suisses de montres à quartz étaient de 21 millions chaque année et ce chiffre est tombé à 17 millions en 2017. Une chute qui à mon avis va continuer.
 
MdL : La garantie de 5 ans que l’on trouve chez certains horlogers devrait-elle être généralisée ?
P.S. : Je pense que cela fait partie d’une stratégie de marketing. Nous, nous avons pour la marque Frédérique Constant un club qui offre à ses membres une garantie de trois ans. Je pense que trois ans est suffisant. Les cinq ans ne sont pas envisagés.

Auteur d'origine: Jean-philippe Tarot

Et pourquoi pas... ? - Le style et la Cartier Santos 2018

Le style et la Cartier Santos 2018
Le style et la Cartier Santos 2018
Le style et la Cartier Santos 2018
Le style et la Cartier Santos 2018
Le style et la Cartier Santos 2018

Le sujet n’est pas facile. Si l'on se réfère à sa définition, le style est la part de l’expression qui est laissée à la liberté de chacun et n’est pas directement imposée par les normes, les règles de l’usage ou de la langue. Il est donc intimement lié à la personne et parle d’émotion, d’image, de projection ou d’intention.

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Frédérique Constant - Stas – Eggerding : la passation

Stas – Eggerding : la passation

Trente minutes pour couvrir trente ans. Le délai est court mais c’est tout ce dont disposaient les médias pour évoquer le parcours du groupe Frédérique Constant, ce 25 septembre à Paris, pour sa grande soirée anniversaire. L’hôte de l’évènement est Peter Stas, CEO fondateur, avec à ses côtés Niels Eggerding. Depuis le 1er février 2018, l’homme est le bras droit de Peter Stas, son Directeur Général. 

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Hublot - Journées Particulières LVMH

Journées Particulières LVMH
Journées Particulières LVMH

Pour la quatrième édition des Journées Particulières organisées par le Groupe LVMH, troisième fois pour Hublot, la marque horlogère suisse ouvre ses portes au public. Les samedi 13 et dimanche 14 octobre 2018, les équipes de Hublot donnent accès à la manufacture de Nyon (Canton de Vaud, Suisse), d’où sont issues toutes les montres Hublot. 

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