Tous les amateurs de montres mécaniques connaissent désormais MeisterSinger et son concept de montres à mono-aiguilles. Plus besoin de présenter la marque.
 
Cette nouveauté ne déroge bien évidemment pas à la règle. En revanche, elle arbore un nouveau look encore jamais vu chez MeisterSinger. En effet, cette Metris, c’est son petit nom, est équipée d’un boitier de 38 mm avec épaulement de protection pour la couronne d’inspiration sport-chic seventies.
 
Antichoc et étanche jusqu’à 200 mètres, cette Metris est aussi à l’aise en ville qu’en vacances à la plage ; c’est une sorte de tout-terrain horloger qui sait s’adapter en fonction des situations et des bracelets qu’on lui faite porter.

Un affichage sur 12 heures, réglable par la couronne et dans les deux sens, (position 1 : heure locale, réglage sautant indépendant ; position 2 : heure de référence, réglage traînant des deux fuseaux et des minutes), auquel s’ajoutent l’indication jour/nuit, réglée sur l’heure de référence et la date à aiguille, réglée et sécurisée via un poussoir vissé à 4h et synchronisée à l’heure locale. Là encore, on apprécie que VC ait doté cette montre d’un affichage de la date, fonction simple mais souvent capitale lorsqu’on voyage, ne serait-ce que pour pas louper son avion de retour...
 
Au final, Vacheron Constantin propose avec cette Dual Time une montre très contemporaine, au design efficace et qui, de surcroit, permet de changer de bracelet en quelques secondes, ce qui est l’une des grandes tendances horlogères de ces dernières années. Bref, une montre en phase avec son temps.
 
Jean-Philippe Tarot
 
*Le modèle 222 présenté en 1977 à l’occasion du 222ème anniversaire de Vacheron Constantin, reste l’un des plus recherchés par les collectionneurs de montres vintage.   

Située au cœur du Triangle d’Or et à deux pas de la mythique avenue des Champs-Élysées (où se trouve la boutique Dubail), ce nouvel écrin permet à la marque d’accroître sa présence au sein de la capitale après l’ouverture en 2007 de la boutique rue Saint-Honoré (avec Chronopassion) et en 2011, du flagship de la place Vendôme, tout juste rénové. Sans compter, bien évidemment, les corners du Bon Marché et des Galeries Lafayette.
 
Á l’image du célèbre motto de Hublot « The Art of Fusion » ce nouvel espace d’une surface de 49m² associe luxe, modernité et innovation pour dévoiler les garde-temps de la maison. La combinaison atypique de matériaux tels que l’alcantara gris, le verre et laiton poli offre à cette boutique une ambiance unique qui est propre à l’univers Hublot. Des touches de couleur de style Pop Art viennent agrémenter les vitrines de ce nouvel espace.
 
Parmi les nuances de gris se dresse au centre de la boutique un écran géant insufflant une atmosphère technologique, dynamique et avant-gardiste à cet écrin luxueux. De l’iconique Big Bang à la Classic Fusion en passant par la Spirit of Big Bang, l’ensemble des collections de la marque y sont disponibles tout comme les nouveautés 2018 présentées à Bâle et à Genève.

De plus en plus de marques de luxe, notamment horlogères se lancent dans la vente en ligne. Soit directement sur leurs sites Internet, soit sur des plateformes spécialisées dans la commercialisation online de produits de luxe. Et souvent, pour susciter la désirabilité et favoriser la vente sur le web, les marques proposent des éditions spéciales et exclusives.
 
C’est le cas de cette Marine Torpilleur d’Ulysse Nardin dotée d’un boitier en acier de 42 mm. Cette nouvelle pièce rejoint les rangs de la Marine Torpilleur lancée en 2017 et initialement proposée dans deux versions plus classiques : cadran blanc avec index noirs ou cadran bleu avec index blancs. Sur la version Farfetch, le cadran est bleu (blue is new black) et l’on y trouve de l’or rose par petites touches.
 
Dans la même veine, les aiguilles en forme de poire ne sont plus rhodiées mais en or rose. L’indicateur de réserve de marche à 12h n’est plus rouge vermeil mais lui aussi en or rose. Il en est de même pour la date de création de la manufacture locloise, 1846. Petite subtilité supplémentaire : les index blanc immaculé se sont transformés en gris clair pour adoucir l’allure global du cadran.
 
Cette nouvelle MT (calibre automatique COSC) est disponible sur bracelet cuir, acier ou caoutchouc. Un nouvel ajout à la collection permanente, disponible sur internet uniquement, qui vient rejoindre l’armada des Torpilleurs. Pour information, Ulysse Nardin propose actuellement plus de 45 modèles sur la plateforme de Farfetch.  

Bamford, le leader le plus en vogue de la personnalisation de garde-temps d'exception, « délaisse » quelques temps les modèles de montres du groupe LVMH (devenu son cœur de bizness), pour réaliser une collab’ avec une marque horlogère. Ce qui n’était pas arrivé depuis des mois.
 
Et pour la première fois, l'enseigne londonienne s'est associée à Corum pour créer une Admiral en série limitée totalement unique. On retrouve bien évidemment tous les codes de ce modèle mais en version furtive associant le gris mat et le bleu Bamford.
 
Comme indiqué précédemment, la pièce conserve tous ses attributs (lunettes à 12 pans, larges aiguilles squelette, bracelet sport en caoutchouc naturel) mais se livre ici dans une édition collector « co-brandée ». Une première dans l’histoire de la marque !  
 
Autre point à souligner : cette pièce historique ne sera visible et disponible qu'en un seul lieu : le concept-store Nous, digne successeur de Colette qui représente aujourd'hui le rendez-vous incontournable de Paris pour tous les collectionneurs urbains les plus pointus. On y a récemment vu la très rare montre Bugatti de Parmigiani Fleurier. C’est dire si la sélection est pointue.   

Du côté des réseaux sociaux, la critique est acerbe de la part des amateurs de montres qui ne comprennent pas non plus l’utilisation de ce nom « ô » combien historique pour proposer des montres d’entrées de gamme avec des calibres mécaniques (Miyota) ou quartz allant de 500 à 1.000 euros, le tout, s’émancipant du swiss made. Une chose est sûre en tout cas, le lancement de la marque n’est pas passé inaperçu et la polémique est vive.
 
Au-delà de cela, le design assez minimaliste de ces montres est sympa et réussi. Rien à dire. Il évoque des modèles et des formes déjà vues précédemment chez Hermès, Pequignet, Louis Erard et bien d’autres. Deux collections sont proposées à la vente : Iconic et Custom Timepieces, cette dernière permettant de personnaliser sa montre en ligne en choisissant la taille de la boite (35 ou 41 mm), le cadran, le calibre, le bracelet, les aiguilles, etc. En tout, plus de 2.000 possibilités.
 
Comme indiqué précédemment, ces garde-temps ne sont pas swiss made et ne seront vendus qu’en ligne ou dans certains concept-stores, ce qui est plutôt malin ; même si les détaillants Baume et Mercier ne sont pas forcément emballés par l’arrivée de cette nouvelle marque qui va leur faire concurrence avec des niveaux de prix imbattables.