Très tôt, le talent d’Abraham-Louis Breguet lui permet d'accéder aux plus hautes distinctions de sa branche, dont le titre d’Horloger de la Marine royale, le plus prestigieux auquel un horloger pouvait à l'époque prétendre. Il n’aura de cesse ensuite, tout au long de sa vie, de concevoir et de développer des garde-temps dont de nombreuses pièces marqueront de leur empreinte, l’histoire de l’horlogerie.
 
Dans le sillage de cet héritage, Breguet a dévoilé l’an dernier une nouvelle Marine Équation Marchante. Outre ses complications, cette pièce symbolisait déjà la nouvelle génération de garde-temps Marine.
 
En 2018, la maison poursuit fort logiquement le développement de cette ligne redessinée à travers trois nouvelles créations déclinées notamment en titane, une première pour la collection. Symbole de cette nouvelle génération, la Marine 5517 affiche la date à 3h, logée sur un tour d’heures en chiffres romains.

Alors que le SIHH prend de l’ampleur et que la Foire de Bâle est à la peine, le salon genevois vient de dévoiler les premières nouveautés de la prochaine édition qui se tiendra à Genève en début d’année prochaine.
 
Pour souligner l’ancrage local du SIHH, l’ouverture au grand public (un succès indéniable des deux dernières éditions) a été reconduite. Organisée le jeudi, les horaires ont été prolongés en nocturne jusqu’à 22h00 pour faciliter l’accès au salon, notamment pour les actifs. Par ailleurs, la veille de l’ouverture officielle, les différentes maisons exposantes pourront convier le dimanche en fin de journée, quelques clients privilégiés sur invitation, à venir découvrir leurs nouvelles collections.
 
D’autre part, suite à la forte progression du nombre des exposants au SIHH ces trois dernières années, le salon affiche pour la prochaine édition un périmètre stable avec 35 exposants, soit 18 Maisons historiques et 17 créateurs indépendants réunis au sein du Carré des Horlogers.
 
A noter toutefois l’arrivée parmi les maisons historiques de Bovet dont la création remonte à 1822 (en remplacement de Van Cleef & Arpels absent de la liste de l’année prochaine). Cet équilibre entre « maisons de tradition » et représentants de la nouvelle vague horlogère est incontestablement l’une des forces de ce rendez-vous dont la diversité permet de découvrir les multiples facettes de la Haute Horlogerie contemporaine.
 
Salon résolument connecté (Baselworld prend la même route), le virage amorcé en 2018 aura certainement été l’une des évolutions les plus remarquées de la précédente édition. C’est donc dans le prolongement de cette première expérience que le concept du « SIHH Live » est non seulement reconduit, mais sera encore plus développé. Le programme riche de contenus –conférences, tables rondes, débats– devrait contribuer à la résonnance internationale du salon et à faire grandir la désirabilité de la Haute Horlogerie dans le monde.
 
Maisons Historiques
Lange & Söhne, Audemars Piguet, Baume & Mercier, Bovet, Cartier, Girard-Perregaux, Greubel Forsey, Hermès, IWC, Jaeger-LeCoultre, Montblanc, Panerai, Parmigiani Fleurier, Piaget, Richard Mille, Roger Dubuis, Ulysse Nardin, Vacheron Constantin.
 
Carré des Horlogers
Armin Strom, Christophe Claret, Chronométrie Ferdinand Berthoud, DeWitt, élégante by F.P.Journe, Grönefeld, H. Moser & Cie, Hautlence, HYT, Kari Voutilainen, Laurent Ferrier, MB&F, Ressence, Romain Gauthier, RJ, Speake-Marin, Urwerk.

Cette trois aiguilles-date très classique est équipée d’un moteur automatique suisse d’une réserve de marche standard de 38h. Boitier acier ou plaqué or se portent sur un bracelet en cuir de veau bleu marine surpiqué blanc. Elles sont toutes deux munies d’un fond transparent gravé du drapeau Riva Historical Society.
 
Editée en série limitée à 2.888 exemplaires pour chaque version, cette Frédérique Constant est vendue dans un coffret boisé, renfermant un bateau Runabout miniature
 
Créée en Italie à Milan en 1998, la Riva Historical Society a pour objectif de localiser et de contribuer à la conservation des bateaux Runabout classiques, conçus par Carlo Riva, le fondateur de la fameuse marque. Pour ce faire, elle aide les propriétaires de Riva à entretenir leurs embarcations et à les restaurer pour qu’elles retrouvent leur splendeur d’antan. Datant des années 1920, les premiers runabout alliaient compacité, rapidité et puissance. En bois poli paré de chrome, ces bateaux d’une capacité de quatre à huit personnes étaient taillés pour la vitesse.
 
Pour les amateurs de Riva, sachez qu’il est possible de naviguer sur la Seine avec cette « Maserati des mers » grâce à Paris Luxury Boat, le seul croisiériste à proposer ce genre de bateau sur le fleuve parisien. 

On a souvent vu Djibril Cissé avec de belles montres au poignet. Souvent une Royal Oak Offshore en or de chez Audemars Piguet, mais pas uniquement et surtout, pas récemment. En effet, depuis quelques temps, l’ancien footballeur portait une Bubble 52, une pièce personnelle qu’il n’hésitait à afficher sur différents clichés.
 
Ces derniers temps, c’est devenu un phénomène de plus en plus fréquent… Un ami de Corum qui, de temps à autres, partage sur Instagram ses coups de coeur. Sauf que lorsque l’ami en question s’appelle Djibril Cissé et totalise plus de 800.000 fans sur son compte Instagram, le coup de coeur ne passe pas inaperçu ! Loin de là…
 
« Cela faisait longtemps que j’envisageais de travailler avec lui », explique Jérôme Biard, PDG de Corum. « Je le savais collectionneur, très pointu dans ce qu’il choisissait. J’ai appris qu’il voulait entrer en contact avec nous et, au même moment, nous faisions la même démarche. Nous nous sommes donc vus en voisins, à Lausanne, avec la volonté partagée de faire quelque chose ensemble ».
 
Pour cette pièce, Cissé voulait une Bubble 52. L’idée était de faire un clin d’œil discret à son ancienne  carrière de footballeur mais pas seulement. Entrepreneur en série, avec plusieurs films à son actif, un livre, deux albums solo, des apparitions télévisés, une carrière de DJ, sa propre marque de vêtements et de multiples autres collaborations, Djibril Cissé est un « serial entrepreneur », artiste complet à la créativité débordante.
 
Il a imaginé et voulu cette série limitée à 88 exemplaires comme une pièce provocante. De fait, on retrouve sur le cadran, un skull dessiné pour lui que Corum a disposé au centre de sa Bubble 52. Réalisé en or, il tient dans sa mâchoire un « 9 ». C’est l’unique référence à son passé de sportif puisqu’il s’agit bien évidemment du numéro de son maillot d’attaquant qu’il portait dans tous ses matchs.
 
Le cadran ne comporte pas d’aiguille, un choix qui s’est imposé pour donner au skull l’expression la plus puissante possible. Le crâne occupe de fait presque tout le cadran. L’heure est indiquée sur le pourtour du cadran par le biais de deux cercles rouges qui évoluent au fil de la journée et qui indiquent les heures (le plus large des deux) et les minutes (à noter que l’on retrouve cette configuration sur d’autres Bubble). Cette montre hors-norme et surtout très exclusive embarque un calibre mécanique automatique d’une réserve de marche de 65h.

Selon les informations transmises par Phillips dans son communiqué, cette Rolex 5513 aurait donc appartenu au fameux acteur américain Steve McQueen, grand amateur de la marque genevoise et plus spécifiquement de ses Submariner. En revanche, selon les rumeurs, il n’aurait jamais été très « fan » de sa Monaco qu’il devait porter uniquement pour coller au personnage du film Le Mans.  
 
Pour la petite histoire, cette Rolex de Steve McQueen aurait été offerte par la star hollywoodienne à sa doublure Loren Janes en 1970 (la montre datant de 1964). Le fond de la boite porte d’ailleurs l’inscription suivante : « To Loren, the best damn stuntman in the world, Steve ». Un petit message qui illustre parfaitement la « cool attitude » de McQueen. C'est a priori la seule Rolex connue sur le marché directement reliée à Steve McQueen grâce à la présence de la gravure du boitier.

Audace et précision caractérisent ces virtuoses du béton qui font des murs, des bancs, des escaliers, des balcons, etc. des éléments ou des obstacles urbains à franchir façon « Ninja ».
 
Dans le cadre de sa relation étroite avec l’architecture (mais également dans cette recherche permanente qu’ont les marques horlogères de séduire les Millenials), Mido vient donc de signer une collaboration avec trois jeunes sportifs urbains de Parkour : l’Australien Brodie Pawson et le Français Thomas Mougne, tous deux professionnels de Parkour et le Mexicain Ricardo Gonzalez Martinez, mannequin et expert en Parkour.
 
Ils porteront dans lors de leurs prochaines acrobaties urbaines, une montre Multifort au poignet. A retrouver sur leurs comptes Instagram bien évidemment. Les amateurs de Parkour deviendront-ils des amateurs de Multifort ? A voir…

La « plongeuse » tout comme le chrono, est indispensable à toute collection horlogère qui se respecte. Des chronos, Michel Herbelin en propose depuis des années dans son catalogue, mais depuis quelques saisons, la marque horlogère française encore en mains familiales n’avait plus de montre de plongée !
 
Certes, la sportive de la marque est incontestablement la Newport. De fait, MH aurait pu développer une plongeuse dans cette collection, mais l’horloger franc-comtois a préféré créé un tout nouveau modèle au design peut-être un peu plus classique. Résultat ? La Trophy, une montre en acier 316L dotée d’un boiter de 42mm brossé et poli -taille très contemporaine- étanche à 300 mètres ! Sachant que la majorité des plongeurs ne descend pas à plus de 60 mètres, il y a de la marge.   
 
Comme toute plongeuse digne de ce nom, elle est dotée d’une lunette graduée et unidirectionnelle équipée d’un triangle avec repère luminescent pour le calcul des temps de plongée. Toujours bien pratique, cela permet également de chronométrer des temps inférieurs à 60 minutes sur la terre ferme si besoin est.

Ouverte à tous, cette exposition présente l’évolution d’un design et d’une technologie tout en racontant de nombreuses anecdotes sur la marque et les montres exposées. Disposée en trois grandes époques, le parcours commence par les premières pièces Defy, dont celle de 1969.
 
Dès le départ, la boite de cette montre a tout pour surprendre : un design inédit et « musclé », ainsi qu’une résistance aux chocs inégalée. Surnommée à l’époque le « coffre-fort de la précision » et dotée d’une suspension novatrice qui absorbait l’impact des heurts potentiellement subis par la montre, elle offrait une protection inégalée contre les aléas de la vie quotidienne.
 
En témoignent des tests « chocs » (dans tous les sens du terme) effectués par Zenith lors de son lancement et qui défraient la chronique. En effet, lors de la conférence de presse, la Manufacture fait traverser la Manche par deux fois à deux Defy, accrochées à la malle d’un hors-bord, et qui sortent indemnes de cette épreuve. De plus, l’un des représentants de la maison n’hésite pas à lancer la montre par la fenêtre. Une chute de trois étages qui casse le carreau du sol mais pas le verre minéral de la Defy, ni son mouvement qui demeure également intact.