Avec son réseau de treize points de vente à fin 2018, la maison horlogère Ulysse Nardin confirme sa croissance sur le marché français et poursuit sa stratégie de développement en partenariat avec les boutiques multimarques.
 
Une bonne stratégie puisque par ailleurs, d’autres grands noms de l’horlogerie suisse abandonnent totalement les détaillants horlogers au profit de boutiques monomarques. Cela laisse donc la place aux outsiders qui comprennent bien l’intérêt de travailler « main dans la main » avec ces professionnels…
 
Dans cet esprit, la distribution a été étoffée pour une meilleure présence en région ainsi que dans les réseaux de « travel retail » (bateaux & aéroports) qui s’adressent plus directement aux touristes et hommes d’affaires étrangers.
 
Cette stratégie devrait se poursuivre dans le souhait d’une présence dans les grandes villes françaises. Idéalement avec un partenaire clé par région (hors côte d’azur) : un dans la région Nord, un dans l’ouest, un dans le sud-ouest, un dans le sud-est, un dans la région lyonnaise et un dans l’est de la France. Bref, un beau maillage de l’Hexagone.
 
Liste des points de vente à fin 2018 : Galeries Lafayette Haussmann (Paris 09), Godechot & Pauliet (Paris 16), Kronometry 1999 (Paris 8, Monaco, Courchevel), Maier (Lyon), Frojo (Marseille, Val d’Isère et Saint-Tropez), Ponant (4 bateaux), Heurgon, 15 rue royale (Paris 8), Jean Mick (Paris 8), Ferret (Cannes), Zegg & Cerlati (Monaco), Ponant : 2 bateaux le Champlain et le Soleal.

Le streetwear japonais a le vent en poupe en ce moment. En effet, il y a quelques jours, Bell & Ross dévoilait sa collaboration avec BAPE et aujourd’hui, c’est au tour de TAG Heuer de présenter son partenariat avec Hiroshi Fujiwara, le designer de streetwear nippon, influenceur, musicien et fondateur de la compagnie Fragment.
 
Cette dernière reste confidentielle sur le marché français, pourtant l’homme est connu pour ses collaborations avec plusieurs grandes marques ayant débouché sur des créations déjà cultes, ainsi que pour la réussite de ses récentes initiatives comme les concept stores POOL Aoyama et THE CONVENI.

Artisans de la modernité. Des horlogers juifs à La Chaux-de-Fonds (1800-1914), est une version intégralement remaniée et illustrée de la thèse de doctorat de Stefanie Mahrer, soutenue à l'Université de Bâle en 2011. Traduction signée Cyril Tissot.
 
L’auteur retrace l’histoire de l’émigration de la population juive d’Alsace à La Chaux-de-Fonds ainsi que son ascension sociale depuis 1800 jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale. Grâce à son excellent réseau de fabricants de montres, la communauté juive réussit à s’imposer dans l’industrie horlogère et à devenir un élément central de l’économie de la ville.
 
L’heure, et plus encore. Montres à complications de la collection du Musée international d’horlogerie a été publié en trois volumes représentant autant de langues distinctes (français, allemand, anglais), grâce au soutien du détaillant horloger Les Ambassadeurs.
 
Cette publication thématique se veut être un complément à l'indispensable Catalogue d'œuvres choisies du musée. Le MIH complète ainsi son offre éditoriale d'un ouvrage pratique, instructif, esthétique, accessible au plus grand nombre.
 
A la fois souvenir de la visite et catalogue de l'exposition de référence du MIH, l'ouvrage accorde une grande place à l'émotion et aux petites et grandes histoires dont témoignent les objets. Constitué de huit chapitres correspondant à huit grands types de complications horlogères, cet ouvrage présente uniquement des pièces de la collection du MIH.
 
Pour ce premier volume, la sélection se limite aux montres anciennes faisant état de complications horlogères, à savoir de fonctions supplémentaires à l'indication de l'heure. Des chefs-d'œuvre emblématiques du MIH bénéficient d'une place de choix, mais le parti a été pris de présenter dans une grande mesure des pièces acquises par le musée depuis l'an 2000, évitant ainsi des doublons avec le catalogue raisonné.
 
Réveil, calendrier, remontage automatique, sonnerie, chronographe, heures universelles, tourbillon : autant de fonctions qui viennent enrichir l’indication de l’heure, de la minute et de la seconde sur les montres-bracelets contemporaines et qui contribuent à leur fascination.
 
Depuis quand les montres et les horloges sont-elles dotées de telles complications ? Pourquoi ont-elles été développées ? Quelles sont leurs caractéristiques techniques ? Dans ce volume magnifiquement illustré, les expériences quotidiennes entrent en résonance avec l’histoire de la mesure du temps. Les trésors présentés sont exclusivement issus des prestigieuses collections du MIH de La Chaux-de-Fonds et mettent à l’honneur les acquisitions récentes du musée.
 
D’une manière plus large, « Trésors des musées » est une série de livres éditée par les Editions Alphil qui vise à faire découvrir et à mettre en valeur des collections de musées à un large public par le biais de livres illustrés de petit format. Ces ouvrages sont conçus comme une aide à la compréhension d'un sujet lors de la visite d'une exposition et comme une manière d'approfondir la connaissance d'une collection particulière après la visite d'un musée.

Quelques marques seulement commercialisent des montres dotées de cadrans en météorite… Rolex bien évidemment sur son iconique Daytona, mais aussi Jaeger-LeCoultre, Omega, Jaquet Droz, Parmigiani Fleurier ou encore Corum proposent des tels cadrans. Naturellement, les tarifs pratiqués sont à la hauteur de la rareté de la matière première.  
 
Car la matière première utilisée pour ces cadrans s’avère effectivement assez rare en plus d’être extra-terrestre, rappelons-le ! La météorite est composée de fer et de nickel d’une densité et d’une solidité hors norme.
 
La météorite est un fragment d’astéroïde qui a pénétré notre atmosphère sans se désintégrer. C’est cette longue traversée que dessinent les étoiles filantes. L’immense majorité d’entre elles se consumera sans jamais atteindre notre Terre. Seuls quelques rares fragments y parviennent. Ensuite, encore faut-il les trouver !
 
Leur découpe artisanale exige ensuite une rare dextérité. Il faut la patience des meilleurs artisans, alliée avec des techniques de coupe exclusives, pour donner vie à un cadran en météorite à l’état de surface parfait, ajusté au micron. Au final, chaque pièce sera unique. Façonnés par leur traversée galactique, les motifs d’une météorite offrent une part de mystère insondable ; une géométrie qui échappe totalement à l’homme.
 
Cette année, en pré-SIHH, Piaget présente donc son fameux modèle Altiplano dans une version en or rose de 40 mm associé à un cadran météorite avec aiguilles et index or rose. Ce garde-temps embarque le calibre « maison » extra-plat 1203P Piaget à remontage automatique d’une épaisseur de 3mm et d’une réserve de marche de 44h. Il affiche les heures et les minutes ainsi que la date à 3h.
 
Rien de révolutionnaire, mais une belle montre qui ne sera produite qu’à 300 exemplaires.