Selon Sam Hines, directeur mondial du Département de Haute Horlogerie de Sotheby’s : « les résultats obtenus confirment l’appétence du marché pour des modèles vintage de la plus haute qualité signés Rolex et Patek Philippe, l’instar du lot phare de la vente, la Rolex Daytona « Paul Newman » aux cadrans subsidiaires brunis par le temps. »
 
Et de poursuivre : « nous sommes également ravis du succès rencontré par des modèles contemporains de grande rareté. Cette vente corrobore le fort intérêt suscité par nos ventes à Hongkong et à Londres depuis le début de l'année et c’est avec impatience que nous retrouverons les collectionneurs à New York pour notre prochaine vente, le 24 mai ».
 
Toujours selon Sotheby’s, plus de mille collectionneurs -toutes pièces confondues- ont participé à cette vente de printemps qui s’est conclue sur un total de 6.566.165 dollars, soit une hausse de 26% par rapport à la vente de novembre dernier.

Il y a encore une dizaine d’années, aucune marque de luxe ne voulait entendre parler de ventes en ligne de leurs produits, jugés alors, bien trop exclusifs. Aujourd’hui, les grands noms de l’horlogerie et de la joaillerie ne jugent que par le web.
 
Aujourd’hui, on peut imaginer que l’avenir de l’horlogerie de luxe passera -en grande partie- par le développement du e-commerce. Pour preuve, Cartier qui prépare déjà le futur de ses ventes en ligne avec des bracelets réglables très facilement par ses clients sans passer par un magasin physique ou encore le groupe Richemont qui souhaite acquérir 100% de Yook et Net-a-porter.
 
Sans compter Audemars Piguet ou Corum qui annoncent la mise en ligne de leurs propres boutiques de e-commerce. Ou encore, un média horloger comme Hodinkee qui offre une sélection de garde-temps dans la boutique en ligne qui se trouve au sein de son magazine. N’y a-t-il pas là confusion des genres, c’est une autre histoire…
  
Ces derniers jours, c’est au tour du site britannique au nom improbable Farfecth, présent dans 150 pays, de lancer une plateforme de e-commerce dédiée à l’horlogerie de luxe et à la joaillerie.
 
Parmi les grands noms du luxe présents sur cette boutique en ligne, Bell & Ross (l’un des pionniers du web), Girard-Perregaux (qui y trouvent de nombreux canaux de distributions), Tag Heuer (très connecté), Ulysse Nardin et Zenith, ainsi que les joailliers Chopard, David Yurman, De Beers, Pomellato et Tiffany.
 
Comme souvent dans ce type de configuration, certains produits seront proposés en exclusivité sur la plateforme.

Beau résultat pour cette Omega qui a séduit un acheteur (présent dans la salle) pour la somme de 1.517.243 euros (1,812,500 francs suisses) ! Le fait est qu’elle est historique, en tout cas pour les amateurs de montres et les fans de rock’n roll.
 
Comme le souligne Aurel Bacs : « c’est un grand honneur d’avoir pu mettre en vente cette superbe montre vintage ayant appartenu au King et qui a été portée par Elvis Presley, « le roi du Rock’n Roll. Ce record du monde provient de l’incroyable combinaison entre l’attraction qu’exerce encore de nos jours Elvis, son extraordinaire provenance et le fait qu’Omega soit l’une des marques les plus prisées par les collectionneurs ».
 
Quand on pense Elvis Presley et montre, on pense immédiatement à la fameuse Hamilton Ventura qu’il portait dans le film Blue Hawaii… Mais bien évidemment, le King n’a pas eu qu’une seule montre au cours de sa vie.

Doté de poussoirs en forme de pistons et d’une lunette bleue avec échelle tachymétrique pour calculer la vitesse moyenne en course, le boîtier de 44.5 mm (étanche 100 mètres) est muni d’une couronne vissée et d’un fond gravé du logo de l’Automobile Club de Monaco. Ce dernier est fixé avec des vis rappelant les boulons des voitures.
 
A l’intérieur, un « moteur » certifié chronomètre COSC mais « non manuf’ ». Ce mouvement mécanique à remontage automatique, pourvu d’une réserve de marche d’environ 46 heures, offre les fonctions heures, minutes, secondes, chronographe et date.
 
D’une lisibilité optimale, le cadran argenté azuré est associé à des compteurs bleus et argentés. La minuterie est quant à elle ponctuée d’index appliques en forme de flèche peints de Superluminova. Les trotteuses orange vif de la version titane/acier et bleue à extrémité orange de la version or rose, titane et acier, égrènent les précieuses secondes de la course durant laquelle vitesse rime avec performance et prise de risque dans les virages exigeants du circuit monégasque.
 
Ces modèles sont livrés avec deux bracelets interchangeables : un bracelet bleu en cuir de veau barenia à coutures orange ou un bracelet NATO bleu rehaussé de « racing stripes ».