Le stand Van Cleef & Arpels du SIHH de cette année annonçait la couleur en pleine saison hivernale genevoise, avec son décor de jardin lumineux aux fleurs multicolores se détachant sur un ciel azur. Car, à côté de sa pièce phare Lady Arpels Planetarium ou des douze montres Midnight Zodiac Lumineux, le joailler-horloger de la place Vendôme dévoilait des créations plus terrestres mais non moins poétique avec sa collection de montres de Haute Joaillerie Le Jardin. Exposée dans des vitrines au cœur du stand et accompagnées des bijoux assortis, la collection compte huit créations, parmi lesquelles cinq extraordinaires pièces uniques, et, par opposition, trois modèles « répétitifs », comme sont qualifiés par la Maison les montres produites à plusieurs exemplaires. Toutes abritent un mouvement à quartz donnant l’heure et les minutes.

Cette année, deux nouveautés viennent enrichir la collection Overseas. Il y a d'abord eu l'Overseas Dual Time, présentée en avant-première du SIHH 2018 à Dubai, en novembre 2017. Quant à l'Overseas ultra-plate quantième perpétuel, Vacheron Constantin a attendu janvier 2018 pour la dévoiler au grand salon de Genève.

En mars dernier, lors d’une conférence de presse à Brunnen, en plein coeur de la Suisse, TAG Heuer présentait sa nouvelle Connected Modular 45, la première montre TAG Heuer modulaire estampillée Swiss Made. Fidèle à son image de marque d‘horlogerie suisse de luxe, TAG Heuer se devait de présenter également une montre connectée aux codes horlogers classiques non seulement dans des matériaux modernes comme le titane, mais aussi dans des métaux précieux comme l’or blanc et les diamants.

L’histoire de Bell & Ross a commencé dans un cockpit d’avion, avec l’ambition d’imaginer des montres directement inspirées de l’instrumentation aéronautique, référence absolue en matière de précision, de lisibilité et de fiabilité.
 
En 2009, Bell & Ross décide de lancer la collection horlogère « Heritage » évoquant les époques clés de l’aviation qui réunit des modèles de formes et de fonctionnalités différentes, selon un concept transversal. Carrés ou ronds, trois-aiguilles ou chronographes, tous ont pour point commun essentiel d’exprimer le passage du temps par des couleurs et une patine cultivant l’esprit vintage.

Est-ce que la Laureato fonctionne comme vous l’espériez ?
On doit toujours être prudents et humbles, mais la Laureato rencontre un succès significatif. Nous sommes très attentifs au sell-out, c'est-à-dire les ventes au consommateur final. C’est indispensable. On ne peut plus fonctionner en regardant seulement le sell-in, les stocks des détaillants. Ce n'est pas le bon indicateur de santé de l'horlogerie. Et ce sell-out est très satisfaisant. Mais au-delà des chiffres, il fallait que Girard-Perregaux trouve un produit fort, historique, légitime. Or, nous sommes sortis en 1975, en même temps et même avant certains produits forts historiques qui ont ouvert la voie des montres sport-chic en acier. Et nous avons gardé une identité et un design forts, qui sont indispensables pour construire une image de marque. Ce n'est pas possible avec un produit très classique. Nous en avons aussi, mais une icône avec une forte identité permet de sortir du lot.

Comme c’est le cas de plusieurs grands inventions prodigieuses, le verre aventuriné est né d’une erreur. Un souffleur de verre du 19ème siècle à Murano, en Italie, renverse fortuitement des copeaux de cuivre dans du verre en fusion. Le résultat est le verre aventuriné, une matière parsemée d’inclusions de métaux, qui tient son nom de l’italien « a l’aventura », littéralement « à l’aventure », en hommage à ce hasard heureux.