Ces dix montres forment un palindrome : le fait est que l’histoire se lit indifféremment en commençant par le début ou par la fin, permettant ainsi à chaque illustration d’exister indépendamment les unes des autres. Important dans une série limitée où chaque montre est vendue séparément.
« L’horlogerie se prête particulièrement bien à ce thème car l’érotisme est éternel » indique Milo Manara. Et d’ajouter : « j’ai dû réfléchir à un thème qui réunit ces dix images mais préserve leur indépendance afin qu’elles se suffisent à elles-mêmes », explique le dessinateur dans son studio de Valpolicella, en Italie. « Cette histoire n’est pas linéaire mais possède un fil conducteur autour de deux personnages : une femme éternelle et une sirène. »
Né dans le nord de l’Italie, Manara est illustrateur depuis plus de cinq ans. Il a suivi une formation classique de peintre, étudiant les travaux de Rubens, Caravage et De Chirico avant de définir son propre style.
« Ces femmes représentent clairement un idéal. Si l’on observe le classicisme grec et la Renaissance, on peut voir que la morphologie du modèle physique a changé au cours des siècles. Je considère mon travail comme une réinterprétation permanente du modèle idéal. »