Ces pendulettes, toutes fabriquées entre le début des années 1980 et celui des années 2000, reflètent la diversité des goûts éclectiques à une époque où l’avènement du quartz attire l'attention sur le design du garde-temps, plutôt que sur son mécanisme. Les codes stylistiques de la pendulerie traditionnelle sont ainsi tous réinterprétés, passant de styles néo-gothiques à des styles ultra-minimalistes et futuristes.
Cette collection reflète également l'étendue des relations commerciales de Zenith, qui racheta Luxor dans les années 1970 pour poursuivre la fabrication de pendulettes en son nom comme au nom d’autres marques prestigieuses telles que : Asprey London, Dunhill, Garrard, Gübelin, Hermès, Paul Buhré, Türler, ou encore Zodiac.
Le MIH a recueilli des dons particulièrement importants concernant la mise au point de la montre bracelet à quartz en Suisse dans les années 1960. Parmi eux, des archives personnelles de l'un des acteurs majeurs de ces développements, l'ingénieur René Le Coultre.
Son concurrent de l'époque, Andreas Rusznyak, alors chercheur et ingénieur à l'Institut Battelle de Genève a également remis un fonds d'archives et d'objets, prototypes et pièces détachées, liés au développement d'une montre à quartz pour le compte d'Omega.